siècle, pour faire coïncider les rites païens saluant
la renaissance annuelle de la lumière avec la célébration de la venue au monde du
Sauveur. Mais les Évangiles - qu'il n'est pas interdit aux Juifs de lire, puisque leurs
auteurs étaient certainement juifs - ne font aucune allusion à la saison pendant
laquelle naît le Christ. Dans Jean et dans Marc, la relation de la prédication de Jésus
ne commence qu'au baptême par Jean-Baptiste. Il y a cependant dans Jean le verset 3, 30
"Il faut que celui-là [le Christ] croisse, et que moi, je diminue ",
cité comme instituant la fête du Christ au solstice d'hiver, après lequel la durée du
jour croît, et la Saint Jean au solstice d'été, après lequel les jours diminuent.
La Nativité est évoquée dans Matthieu et Marc. Dans Matthieu, les
mages viennent du Levant à Bethléem, et suivent une étoile qui " vint se placer
au dessus de l'endroit où était l'enfant " (Mt, 2, 9). Dans Luc, ce
sont des bergers de Bethléem qui, prévenus par un ange, "trouvent Marie, et
Joseph, et le nouveau-né couché dans la mangeoire " (Lc, 2, 16). A
propos dÉlisabeth, mère de Jean-Baptiste, Luc précise que "le temps fut
révolu où elle devait enfanter (Lc, 1, 57). Pour Marie, l'Annonciation a lieu
"au sixième mois " après la conception de Jean (Lc,1, 26 et
36)
Les mages du Levant symbolisent assurément la science astronomique et
astrologique des Chaldéens, avec laquelle Abraham avait rompu, à l'injonction divine.
Leur présence solennise létoile sous laquelle naît chaque enfant, et, dans
l'optique chrétienne, l'origine d'une nouvelle ère de calendrier. Quant à la mangeoire
de Luc, elle met en situation le point suivant : en quoi la naissance d'un petit
d'Homme, un "Fils de l'Homme", diffère-t-elle de celle d'un animal ? Selon
cette interprétation, Matthieu inviterait à définir l'absolu du Temps par l'astronomie,
à laquelle il est habituel de se référer. Mais Luc le chercherait dans la biologie,
et dirait ceci : il est impossible d'imaginer un Temps sans Homme, sans pensée pour
le concevoir. Autrement dit, le "big-bang" des astronomes est le même que celui
des obstétriciens, qui décrit l'apparition de ma première cellule dans le sein de ma
mère.
J'ai fait allusion à la concordance difficile entre les deux repères
du Temps, dans un récent ouvrage d'initiation à la démographie : " Les
démographes utilisent volontiers la vie humaine comme étalon du temps. Nous sommes
habitués à considérer les phénomènes astronomiques comme bases de la mesure du temps
et des calendriers. Mais il faut considérer les phénomènes biologiques : [
]
neuf mois de grossesse, cent vingt ans de vie maximale, [et les âges] du début et de la
fin de la vie féconde des femmes, douze ans, cinquante-deux ans. "
Date de naissance et date de conception
Ces âges ou durées concernent plutôt les femmes. Tout se passe comme
si, pour mesurer le temps, les Hommes (hommes et femmes) avaient le choix entre regarder
les astres, et regarder les femmes. Or, sur un point particulier, il y a
concordance : la périodicité des règles féminines est celle de la lune, d'où,
par exemple, l'étymologie commune de "mensuel" et "menstruel". On
pourrait étudier si cette coïncidence en est une, et comment elle été analysée par
les diverses civilisations.
Selon l'hypothèse avancée, le personnage principal de la crèche de
Bethléem n'est pas le Fils ; c'est la Mère. Si la Nativité a lieu au solstice
d'hiver, c'est que la conception correspondante, dite "Incarnation" dans la
théologie chrétienne, a lieu neuf mois plus tôt, à l'équinoxe de printemps, ce qui
nous renvoie de Noël à Pâques. L'hypothèse devient : les neuf mois de Pâques à
Noël symbolisent la gestation humaine. Puisque Noël est le 25 décembre, Pâques
tombe autour du 25 mars, si l'Incarnation a lieu à Pâques, c'est-à-dire si la
Crucifixion et la Résurrection surviennent à la date anniversaire de l'Incarnation. Lors
de la Passion se serait donc écoulé un nombre entier d'années (trente-trois, selon une
tradition constante) depuis l'Incarnation. La tradition juive interprète de même l'âge
de Moïse à sa mort, cent-vingt ans, comme absolument exact. D'ailleurs, que la
Résurrection intervienne à la saison de la résurrection de la végétation, et soit
aussi Ré-Incarnation, ne pose pas de difficultés majeures.
Hanoukah : circoncision, lumière, inauguration
Si la séquence Pâques-Noël symbolise les neuf mois de la grossesse,
elle est indépendante d'une naissance particulière. Elle pourrait donc avoir été
instituée avant lère chrétienne. Dans ce cas, le calendrier juif en
garderait la trace. La filiation entre Pessah et Pâques est évidente. Mais
Noël ? Qu'est-ce qui ressemble à Noël dans le calendrier juif ?
Évidemment Hanoukah. Chaque enfant juif sait que Hanoukah
tombe le 25 Kislev, en hiver, au voisinage de Noël, avec laquelle elle présente des
analogies, et d'abord d'être la fête des enfants. Ensuite, le 25 du mois. De plus, elle
dure huit jours, ce qui n'est certes pas le cas de Noël, mais cette durée, dans la
tradition juive, est le temps de la circoncision, depuis celle d'Isaac (Gn ,17,
12). Or précisément, le calendrier des postes portait encore il y a peu
"Circoncision" le 1er janvier, ce qui est en effet cohérent avec une naissance
le 25 décembre, compté comme premier jour. Luc associe la circoncision de Jésus à sa
nomination (Lc, 2, 21), sens qu'a pris aujourd'hui le verbe "baptiser".
La circoncision, étant reconnaissance et manifestation de la paternité, donne au Fils
son Nom et le fait entrer dans l'Alliance. Le calendrier liturgique des premières
églises chrétiennes exalte la séquence "Naissance-Circoncision-Nomination".
Dans le judaïsme, ce sont les huit bougies du chandelier qui font allusion à la
circoncision.
Ce chandelier rappelle une autre analogie entre Noël et
Hanoukah : les bougies du sapin de Noël et celles de la menorah associent ces
deux fêtes à la célébration de la lumière, qu'étaient aussi censées célébrer les
fêtes païennes du solstice d'hiver. Le Premier jour de la création, lÉternel
dit : "Que la Lumière soit". Le mot "Lumière" est le 25ème du
texte, dont les 24 premiers mots rappellent les 24 heures du tohu-bohu originel.
D'autre part, si la création d'Adam, le Sixième jour, le vendredi, a eu lieu à Roch
Hachana, le 1er Tichri, alors la Lumière est créée cinq "jours" avant,
soit le dimanche 25 Eloul. Deux raisons donc pour célébrer la lumière le 25 du mois.
A partir du 25, le mois lunaire de 29 jours est compatible avec la
création "ex-nihilo" en six jours, tandis que le mois solaire (décembre) de 31
jours l'est avec le délai de huit jours séparant la naissance de la circoncision. Dans
cette optique, la séparation du christianisme et du judaïsme apparaît comme liée à
celle du mois lunaire et du mois zodiacal. Tout se passe comme si le rythme
lunaire-féminin, éjecté du calendrier romain, y réapparaissait par sacralisation de la
gestation, allant de l'Annonciation - à Sarah dans la Genèse et à Marie dans
lÉvangile - à la Nativité. Le jour de l'Annonciation, celui où lÉglise
célèbre le mystère de l'Incarnation, est le 25 mars.
Il reste que la date du 25 Kislev, et la durée de la fête, huit
jours, n'est censée commémorer ni la lumière, ni la naissance : elle commémore
une inauguration, une "dédicace", Hanoukah, mot utilisé avec ce sens
pour la dédicace du tabernacle dans le désert, par Moïse, et pour celle du Temple de
Salomon. On lit, au chapitre 4 du premier Livre des Macchabées : " le 25
du neuvième mois, qui est le mois de Kislev, de l'an 148, ils offrirent un sacrifice,
conformément à la Loi " ( 52-53) " Ils firent la dédicace de
l'autel pendant huit jours " (56) " Judah, avec ses frères et toute
l'assemblée d'Israël, statua que les jours de la dédicace de l'autel seraient
célébrés en leur temps chaque année pendant huit jours, à partir du 25 du mois de
Kislev, avec joie et allégresse. " (59).
L'hérésie hasmonéenne
Les citations qui précèdent sont extraites d'une Bible chrétienne. Hanoukah
est devenue partie intégrante du calendrier juif, mais le texte qui la fonde, lui, n'a
pas été admis au canon rabbinique. "Le premier livre [des Macchabées] a été
écrit en hébreu. Mais le texte original a été perdu, nous ne le connaissons que par la
traduction grecque des Septante. ". Le deuxième livre des Macchabées ,
écrit semble-t-il directement en grec, commence par deux épîtres, apparemment
adressées de Jérusalem aux Juifs dÉgypte, insistant sur la fête du 25 Kislev et
sur les événements qui l'ont fondée. Ceux-ci sont d'ailleurs plutôt liés à la notion
de purification qu'à celle d'inauguration :"Le jour où le Temple avait
été profané par des étrangers, ce même jour, eut lieu la purification du temple, le
25 du même mois qui est celui de Kislev. Avec allégresse, ils célébrèrent huit jours
de fête" (2. Mac 10, 5,6). A noter que cette purification se fait à
partir du "feu de l'autel", prescrit en Lévitique 6,6, et avec l'huile
rituelle, support tout à la fois de lumière et de pureté : " l'huile
servait aussi à l'onction des prêtres et à celle du Roi, et le judaïsme se nourrissant
de l'attente de l'Oint, toutes les fonctions d'allumage ont une connotation messianique ".
Privée du texte fondateur, la tradition juive a justifié Hanoukah
par le miracle de la fiole d'huile, qui permet au chandelier du Temple purifié de brûler
huit jours. " La Michnah a totalement ignoré le récit hasmonéen et le Talmud ne
se réfère qu'au miracle de la fiole d'huile, à partir d'un texte non académique ( Chabbat
21b), sans doute en raison de l'usurpation par la famille des prêtres hasmonéens du
trône de David. ". Le nom "hasmonéen", qui désigne la dynastie issue
de Judah Macchabée et de ses frères, pourrait être lié à l'hébreu Chemoné,
"Huit", si on admet une confusion entre l'article "Hé", et l'initiale
"Het" de Hasmon. Dans ce cas, "Hasmonéens" ne désignerait pas
seulement des partisans des usurpateurs, mais surtout des hérétiques qui auraient, par
exemple, voulu instituer la célébration du huitième jour, c'est-à-dire du dimanche,
comme celui de la lumière et de l'enfant "oint", "machiah' ",
Messie. Ce qui est sûr, c'est que les rois hasmonéens furent fortement teintés
d'hellénisme. Les Pharisiens (mot que d'aucuns rattachent à "Perses",
c'est-à-dire revenus de l'exil de Babylone) ont lutté contre cette hellénisation et
contre l'usage exclusif de la Bible grecque. Hanoukah, qui symbolise le triomphe du
monothéisme hébreu sur le paganisme grec, était certainement un enjeu important de
cette lutte.
Les hasards de la conception
Et les neuf mois de grossesse ? Hanoukah est au neuvième mois
d'un décompte qui place Pessah' à la première lune : "Ce mois-ci
est pour vous le commencement des mois ; il sera pour vous le premier des mois de
l'année " (Ex, 12, 2). Il n'y a donc que huit mois, et dix jours,
entre Pessah ', le 15 Nisan et Hanoukah le 25 Kislev. Si Hanoukah
célébrait une naissance, alors la conception correspondante, neuf mois auparavant, est
dans le mois qui précède celui de Pessah'. Or la Pleine lune qui précède
celle de Pessah' est le jour de la fête de Pourim, fête des Hasards. Les
généticiens insistent sur l'importance du hasard dans toute conception. Chacun de nous
est le fruit d'incroyables hasards, et d'abord la rencontre de notre père et de notre
mère.
Pourim, officiellement, est le 14 Adar, mais est fixée au 14 Adar-bis,
quand l'année est embolismique, "grossie" d'une treizième lune pour rattraper
le retard accumulé en trois ans sur l'année solaire. Pourim est donc toujours
à la Pleine lune qui précède celle de Pessah'. En hébreu mystique, le secret du
calendrier est dit Sod Ha'Ibour, secret de la gestation, et l'année embolismique
est dite me'ouberet , enceinte. La décision d'intercaler une treizième lune
avant celle du pèlerinage de Pessah ' était certes fondée sur des
constatations astronomiques et agricoles, mais relevait en dernière analyse de la
décision du Beth-Din. Pour distinguer le douzième ou treizième mois de l'année
qui s'achève avec le premier de l'année qui commence, ce qui différencie le calendrier
juif du calendrier musulman où rien ne trouble le rythme des douze lunes, il est habile
d'instituer une mascarade : Pourim , la fête d'Esther, est à la fois mardi
gras, carnaval et premier avril. (On dit que les "poissons d'avril" rappellent
l'époque où cette date était celle du nouvel an). De plus Esther, Astarté en
langue perse (star en anglais et Stern en allemand), c'est l'étoile,
lastre dont le livre est fondateur de calendrier.
Mais le Rouleau d'Esther ne raconte pas une conception. Il
raconte une "non-extermination", celle programmée par le méchant Aman, vizir
d'Assuérus, qui règne à Suse. A noter cependant qu'Assuérus règne sur 127 provinces,
et que 127 ans est la durée de la vie de Sarah, mère d'Isaac (Gn, 23, 1). Qui est
le Roi de la fécondité de Sarah ? Le Nom divin est absent du livre d'Esther,
remplacé par la désignation du roi (Assuérus), instrument passif du destin. Pour la
première fois dans la Bible apparaît le mot "Juif" (Yehudi ), pour
désigner Mardochée et son peuple, éparpillé hors de Judée. Le Livre d'Esther
met en scène une conception, mais celle d'un peuple et d'une appartenance, plutôt que
celle d'un enfant. Qui est le père de ce peuple ? Assuérus, qui se borne à
"ne pas l'exterminer", Judah, fils d'Israël, dont il porte le nom, ou bien
Celui dont le Nom n'apparaît pas ?
Les murailles de Jéricho
Dans le texte, le jour tiré au sort par Aman est le 13 Adar, alors que
la fête est instituée au 14 et au 15. Est-ce pour montrer que la Pleine lune, tout comme
la période la plus fertile du cycle féminin, dure trois jours ? La distinction de
la fin du livre confirme cette hypothèse : les Juifs de Suse célèbrent la fête le
15, et ceux des "villes ouvertes" la célèbrent le 14 (Est. 9, 18-19).
Dans la tradition juive, cette distinction a été maintenue pour la date de Pourim
dans les villes ouvertes, non fortifiées, et dans "les villes entourées de
murailles à l'époque de Josué, fils de Noun ". Cette allusion inattendue
à Josué est justifiée par le fait que Josué est vainqueur d'Amaleq, dont descend Agag,
exterminé par Samuel et Saül en1. Samuel ,15, et dont Aman "l'Agaguite"
est la nouvelle incarnation. Mais l'association de Josué à des murailles fait plutôt
penser à celles de Jéricho. Or le personnage essentiel de cet épisode est Rahab, la
prostituée, qui, parce qu'elle accueille les deux espions que Josué envoie avant le
siège, est ensuite sauvée. Une femme qui couche avec deux hommes la même nuit a un vrai
problème, véritablement théologique : qui est le père d'un éventuel
enfant ? On peut imaginer que Rahab compte avec angoisse les jours de retard de ses
règles, chaque fois qu'elle entend le chofar des Hébreux : un jour, deux
jours
et le septième jour, plus de doute : elle TOMBE ENCEINTE, TOMBE
ENCEINTE. Dans le livre de Josué, on ne sait ce qu'il advient de Rahab. Mais dans
lÉvangile de Matthieu, elle engendre Boaz, et figure dans la lignée messianique.
D'ailleurs Rahab, en hébreu, cela veut dire "large",
"épanouie".
Le 13 de la lune et du cycle aurait lieu le rapport sexuel fécondant,
hasard providentiel, le 14 les "villes ouvertes", c'est-à-dire les femmes non
fécondées, dont le cycle va se poursuivre, font la fête, mais le 15, les "villes
fortifiées", c'est-à-dire les femmes "enceintes", se distinguent du
lot : deux semaines plus tard, les règles ne seront pas au rendez-vous, et pour neuf
lunes et dix jours, 280 jours, elles sont peut-être porteuses du Messie.
Notre hypothèse de départ aboutit donc à l'idée qu'avant l'ère
chrétienne, certains monothéistes, qui lisaient la Bible en grec, célébraient le
dimanche la création de la lumière, au printemps une fête de la Résurrection, une
fête de la naissance le 25 du neuvième ou du dixième mois ( des traces existent d'une
fête le 25 Tebet, dixième mois ), et huit jours plus tard une fête de la circoncision.
Autrement dit, les rites chrétiens sont antérieurs à la date supposée de la vie de
Jésus. La double séquence Pâques-Noël, Incarnation-Nativité, et Pourim-Hanoukah,
Conception-Circoncision, seraient des traces des disputes entre les trois cycles, solaire,
lunaire et féminin.
En l'an 3715 de la conception du monde, Sosigène d'Alexandrie conserva
en tout cas quelques traces de Kabbale dans le calendrier solaire que lui commandait Jules
César : il fixa l'équinoxe de printemps au 25 mars, premier mois, et le solstice d'hiver
au 25 "décembre", dixième mois comme son nom l'indique, de l'année julienne,
et il institua à la fin de février une période variable de six ou sept jours, selon que
l'année était ou non "bissextile". Mais il commit une petite erreur : 3
jours de trop tous les 400 ans, si bien que du temps du concile de Nicée, en 4085, Noël,
le 25 décembre, tombait trois jours après le solstice. Près de treize siècles plus
tard, le pape Grégoire XIII, en passant directement du jeudi 4 octobre au vendredi 15
octobre de 1582 (quand tomba Roch-Hachanah de l'année 5343 ?), corrigea l'erreur
accumulée depuis le Concile de Nicée, mais non celle commise de César à Constantin, si
bien que Noël tombe toujours trois ou quatre jours après le solstice, et que nos signes
du zodiaque, commencent bizarrement autour du 21 du mois solaire. Quant au Messie, il
pourrait naître en l'an 5777, puisque cette année-là, décembre et Kislev
coïncideront : Hanoukah commencera le dimanche 25 décembre, et s'achèvera
le dimanche 1er janvier 2017
Puissions-nous connaître cette époque ! En attendant, n'y a-t-il
pas là de quoi inscrire dans les almanachs, et expliquer à l'école laïque ?